La France sous Louis XIV, 1643-1715, Volume 2A. Lacroix, Verboeckhoven & ce, 1864 |
Other editions - View all
Common terms and phrases
années armée arrêt avaient bandits blé bourgeois Bretagne Bussy Bussy-Rabutin c'était campagne cause cents charge Chaulnes chevaux chose Colbert commerce comte Condé cour crimes Dangeau deniers Depping députés désordres Dieu don gratuit duc de Chaulnes échevins écus édits envoie États États provinciaux eût faim faisait femmes filles finances Forbonnais Fouquet gabelles gens de guerre gentilshommes Gourville gouverneur Grands-Jours Guy Patin Guyenne habitants Hist hommes impositions impôts intendants jours jusqu'à justice l'argent l'armée l'évêque l'intendant laisser Languedoc Lenet lever lieux livres Louis XIV Louvois madame de Sévigné main maisons Majesté maltôtiers maréchal maréchal du Plessis Mazarin ment mille millions ministre misère mort n'était noblesse officiers Omer Talon ordonnances pain Parlement paroisses passé pauvres payer pays paysans personnes peuple piller pouvait président prince province reste révolte rien royale royaume ruine Saint-Simon seigneurs sera seulement soldats sommes sorte tailles Talon taxes terre tion troupes trouvé Turenne villages villes violences
Popular passages
Page 359 - Vous devez donc être persuadé que les rois sont seigneurs absolus, et ont naturellement la disposition pleine et libre de tous les biens qui sont possédés, aussi bien par les gens d'Église que par les séculiers, pour en user en tout temps comme de sages économes (I, 301).
Page 528 - J'ai été à cette noce de madame de Louvois ; que vous dirai-je? magnificence , illumination , toute la France, habits rebattus et rebrochés d'or , pierreries , brasiers de feu et de fleurs, embarras de carrosses, cris dans la rue, flambeaux allumés, reculements et gens roués ; enfin le tourbillon , la dissipation , les demandes sans réponses, les compliments sans savoir ce que l'on dit , les civilités sans savoir à qui l'on parle, les pieds entortillés dans les .queues...
Page 502 - Vous me parlez bien plaisamment de nos misères ; nous ne sommes plus si roués; un en huit jours seulement pour entretenir la justice. Il est vrai que la penderie me...
Page 359 - Celui qui a donné des rois aux hommes a voulu qu'on les respectât comme ses lieutenants, se réservant à lui seul le droit d'examiner leur conduite. Sa volonté est que, quiconque est né sujet, obéisse sans discernement...
Page 358 - Il a même reçu de Dieu , par l'usage des affaires , une certaine pénétration qui fait penser qu'il devine. At-il pénétré l'intrigue? ses longs bras vont prendre ses ennemis aux extrémités du monde : ils vont les déterrer au fond des abîmes. Il n'ya point d'asile assuré contre une telle puissance.
Page 86 - ... en se promenant, ou couchées sur l'herbe. Jamais on n'a vu un si beau lieu , dans une si belle saison, rempli de meilleure ni de plus agréable compagnie...
Page 500 - On a pris soixante bourgeois; on commence demain à pendre. Cette province est un bel exemple pour les autres, et surtout de respecter les gouverneurs et les gouvernantes, de ne leur point dire d'injures et de ne point jeter de pierres dans leur jardin...
Page 59 - L'académicien qui était alors directeur, continue Charles Perrault, alla, suivi de toute la compagnie en corps , haranguer le roi à SaintGermain , à la suite du parlement , de la chambre des comptes et de la cour des aides.
Page 48 - Il ya, sire, dix ans que la campagne est ruinée, les » paysans réduits à coucher sur la paille, leurs meubles vendus pour » le payement des impositions auxquelles ils ne peuvent satisfaire; et » que pour entretenir le luxe de Paris, des millions d'âmes innocentes » sont obligées de vivre de pain de son et d'avoine, et n'espérer autre » protection que celle de leur impuissance. Ces malheureux ne possèdent « aucuns biens en propriété que leurs âmes, parce qu'elles n'ont pu > être vendues...
Page 152 - La famine est telle, que nous voyons les hommes mangeant la terre, broutant l'herbe, arrachant l'écorce des arbres, déchirant les méchants haillons dont ils sont couverts pour les avaler. Mais, ce que nous n'oserions dire si nous ne l'avions vu, et qui fait horreur, ils se mangent, les bras et les mains, et meurent dans ce désespoir.