Centenaire de Voltaire. Voltaire en exil, sa vie et son œuvre en France et à l'étranger, avec des lettres inédites de Voltaire et de mme du Chatelet1878 - 356 pages |
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Popular passages
Page 327 - Le Temps, qui me prend par la main, M'avertit que je me retire. De son inflexible rigueur Tirons au moins quelque avantage : Qui n'a pas l'esprit de son âge De son âge a tout le malheur.
Page 274 - Le passé n'est pour nous qu'un triste souvenir; Le présent est affreux, s'il n'est point d'avenir, Si la nuit du tombeau détruit l'être qui pense. Un jour tout sera bien, voilà notre espérance : Tout est bien aujourd'hui, voilà l'illusion.
Page 107 - Souvent un peu de vérité Se mêle au plus grossier mensonge : Cette nuit, dans l'erreur d'un songe, Au rang des rois j'étais monté. Je vous aimais, princesse, et j'osais vous le dire! Les dieux à mon réveil ne m'ont pas tout ôté; Je n'ai perdu que mon empire.
Page 312 - Je chante ce héros qui régna sur la France Et par droit de conquête et par droit de naissance; Qui par de longs malheurs apprit à gouverner, Calma les factions, sut vaincre et pardonner, Confondit et Mayenne, et la Ligue, et libère, Et fut de ses sujets le vainqueur et le père.
Page 132 - Enfin me voici dans ce séjour autrefois sauvage, et qui est aujourd'hui aussi embelli par les arts qu'ennobli par la gloire. Cent cinquante mille soldats victorieux, point de procureurs, opéra, comédie, philosophie, poésie, un héros philosophe et poète, grandeur et grâces, grenadiers et muses, trompettes et violons, repas de Platon, société et liberté ! Qui le croirait ? Tout cela pourtant est très vrai, et tout cela ne m'est pas plus précieux que nos petits soupers.
Page 345 - Bossuet, ont dit souvent ce qu'ils ne pensaient pas. Il a partout fait souvenir les hommes qu'ils sont libres; il présente à la nature humaine ses titres qu'elle a perdus dans la plus grande partie de la terre; il combat la superstition; il inspire la morale.
Page 76 - Pour la triste ville où je suis, C'est le séjour de l'ignorance, De la pesanteur, des ennuis, De la stupide indifférence; Un vrai pays d'obédience, Privé d'esprit, rempli de foi; Mais Emilie est avec moi: Seule, elle vaut toute la France.
Page 289 - La nation anglaise est la seule de la terre qui soit parvenue à régler le pouvoir des rois en leur résistant, et qui d'efforts en efforts ait enfin établi ce gouvernement sage où le prince, tout-puissant pour faire du bien, a les mains liées pour faire du mal*; où les seigneurs sont grands sans insolence et sans vassaux, et où le peuple partage le gouvernement sans confusion ;t.
Page 273 - Au sein de l'infini nous élançons notre être, Sans pouvoir un moment nous voir et nous connaître. Ce monde, ce théâtre et d'orgueil et d'erreur, Est plein d'infortunés qui parlent de bonheur.
Page 221 - Je meurs en adorant Dieu, en aimant mes amis, en ne haïssant pas mes ennemis et en détestant la persécution.