Histoire du consulat et de l'empire: faisant suite à l'Histoire de la révolution française, Volume 14

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Paulin, 1856
 

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Popular passages

Page 101 - Si j'eusse régné lors du premier, du second ou du troisième partage de la Pologne, j'aurais armé tout mon peuple pour vous soutenir. Aussitôt que la victoire m'a permis de restituer vos anciennes lois à votre capitale et à une partie de vos provinces, je l'ai fait avec empressement, sans toutefois prolonger une guerre qui eût fait couler encore le sang de mes sujets. J'aime votre nation : depuis seize ans j'ai vu vos soldats à mes côtés, sur les champs d'Italie comme sur ceux d'Espagne.
Page 299 - Mon cousin, écrivez aux généraux commandant les corps d'armée que nous perdons tous les jours beaucoup de monde par le défaut d'ordre qui existe dans la manière d'aller aux subsistances; qu'il est urgent qu'ils concertent avec les...
Page 508 - Napoléon, non par faiblesse, mais pour se soustraire au spectacle accusateur de cette retraite, ne quittait pas la tète de l'armée, et tantôt à cheval, tantôt à pied, plus souvent en voiture, entre Berthier consterné, Murat éteint, passait des heures entières sans proférer une parole , plongé dans un abîme de réflexions désolantes dont il ne sortait que pour se plaindre de ses lieutenants, comme s'il avait pu faire...
Page 544 - Hitloiri de la campagne de 1812. soldats, ne dédaignant pas d'en réunir cinquante ou cent, de les conduire lui-même comme un capitaine d'infanterie sous la fusillade et la mitraille, tranquille, serein, se regardant comme invulnérable, paraissant l'être en effet, et ne croyant pas déchoir lorsque dans ces escarmouches de tous les instants il prenait un fusil des mains d'un soldat expirant, et le déchargeait sur l'ennemi, pour prouver qu'il n'y avait pas de besogne indigne d'un maréchal, dos...
Page 102 - Wolhynie, l'Ukraine, la Podolie, soient animées du même esprit que j'ai vu dans la grande Pologne , et la providence couronnera par le succès la sainteté de votre cause; elle récompensera ce dévouement à votre patrie qui vous a rendus si intéressans, et vous a acquis tant de droits à mon estime et à ma protection, sur laquelle vous devez compter dans toutes les circonstances.
Page 530 - Sénat, et de continuer à obéir passivement, sans examen, sans contestation, car on n'était plus habitué à concevoir, à souffrir une contradiction. On n'aurait pas surpris par de tels moyens un État libre, parce qu'il ya mille contradicteurs à rencontrer à chaque pas dans un pays où tout homme raisonne et discute ses devoirs. Dans un État despotique, le téméraire qui met la main sur le ressort essentiel du gouvernement est le maître, et c'est ce qui donne naissance aux conspirations...
Page 101 - Si vos efforts sont unanimes, vous pouvez concevoir l'espoir de réduire vos ennemis à reconnaître vos droits; mais dans ces contrées si éloignées et si étendues, c'est surtout sur l'unanimité des efforts de la population qui les couvre que vous devez fonder vos espérances de succès. « Je vous ai tenu le même langage lors de ma première apparition. en Pologne; je dois ajouter ici que j'ai garanti à...
Page 381 - Napoléon, suivi de quelques-uns de ses lieutenants, sortit de ce Kremlin, dont l'armée russe n'avait pu lui interdire l'accès, mais d'où le feu l'expulsait après vingt-quatre heures de possession, descendit sur le quai de la Moskowa, Y trouva ses chevaux préparés, et eut beaucoup de difficulté à traverser la ville, qui vers le nord-ouest, où il se dirigeait, était déjà tout en flammes. Le vent, dont la violence croissait sans cesse, faisait quelquefois ployer jusqu'à terre les colonnes...
Page 101 - Gentilshommes, députés de la confédération de Pologne, j'ai entendu avec intérêt ce que vous venez de me dire. Polonais, je penserais et agirais comme vous ; j'aurais voté comme vous dans l'assemblée de Varsovie. L'amour de son pays est le premier devoir de l'homme civilisé. « Dans ma situation, j'ai beaucoup d'intérêts à concilier et beaucoup de devoirs à remplir. Si j'avais régné...
Page 299 - ... n'aillent pas aux vivres trop près de l'ennemi ; enfin , vous ferez connaître au duc d'Elchingen qu'il perd tous les jours plus de monde que si on donnait bataille ; qu'il est donc nécessaire que le service des fourrageurs soit mieux réglé et qu'on ne s'éloigne pas tant.

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