Œuvres complètes, Volume 4Librairie Internationale, 1872 |
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Adam Smith bénéfice bien-être brevet c'est-à-dire capital charité Chevalier chose civilisation classe commerce concurrence condition conscience conséquent consommation constitution contradiction contradictoire démocratie détermination Dieu dire Divinité division du travail dogme doit Dunoyer économistes effet fatalité fisc force gouvernement hommes houille humain idées impossible impôt improductifs indus industrie industrielle infinie intelligence justice l'économie politique l'économie sociale l'égalité l'esprit l'État l'être l'homme l'humanité l'hypothèse l'idée l'impôt l'industrie l'infini l'ordre l'ouvrier lative législateur Léon Faucher liberté libre libre arbitre lois lois somptuaires Louis Blanc luxe machines mateur matière ment millions misère monde monopole morale moyen nature nécessaire nécessité négation organisation ouvriers pauvre pensée peuple philosophie police pouvoir principe privilége producteur produit progrès prolétariat Prométhée proportionnalité proportionnel propriété Providence qu'une question raison réaliser réforme religion répartition revenu Reybaud richesse rien s'est salaire science science économique sentiment serait seul société sorte spontané suppose système théistes théorie tion travailleur universelle vail voilà vrai
Popular passages
Page 48 - C'est un principe de notre droit public, que nul ne peut être privé de sa propriété, si ce n'est pour cause d'utilité générale, et moyennant une juste et préalable indemnité (7>.
Page 359 - Et moi je dis : Le premier devoir de l'homme intelligent et libre I est de chasser incessamment l'idée de Dieu de son esprit et de sa conscience. Car Dieu, s'il existe, est essentiellement hostile à notre nature, et nous ne relevons aucunement de son autorité.
Page 121 - ... position universitaire, ne paraît point admettre qu'un élève puisse avoir d'autre volonté que celle du règlement, un sectaire d'autre pensée que celle du chef, un fonctionnaire public d'autre opinion que celle du pouvoir. Ce peut être une manière de concevoir l'ordre aussi respectable qu'aucun autre, et je n'entends exprimer à ce sujet ni approbation ni blâme. M. Chevalier at-il à émettre un jugement qui lui soit personnel? En vertu du principe que tout ce qui n'est pas...
Page 53 - ... n'a pas le moindre droit à réclamer une portion quelconque de nourriture, et il est réellement de trop sur la terre.
Page 145 - J'appelle liberté ce pouvoir que l'homme acquiert d'user de ses forces plus facilement, à mesure qu'il s'affranchit des obstacles qui en gênaient originairement l'exercice. Je dis qu'il est d'autant plus libre, qu'il est plus délivré des causes qui l'empêchaient de s'en servir; qu'il a plus éloigné de lui ces causes ; qu'il a plus agrandi et désobstrué la sphère de son action...
Page 53 - ... il est réellement de trop sur la terre. Au grand banquet de la nature, il n'ya point de couvert mis pour lui. La nature lui commande de s'en aller, et elle ne tarde pas à mettre elle-même cet ordre à exécution ». M.
Page 4 - Ciel voit et entend, n'est que ce que le peuple voit et entend. Ce que le peuple juge digne de récompense et de punition est ce que le Ciel veut punir et récompenser. Il ya une communication intime entre le ciel et le peuple : que ceux qui gouvernent les peuples soient donc attentifs et réservés.
Page 72 - Je me renferme pour le moment dans les termes de la discussion, et je dis que l'offre et la demande, que l'on prétend être la seule règle des valeurs, ne sont autre chose que deux formes cérémonielles servant à mettre en présence la valeur d'utilité et la valeur en échange, et à provoquer leur conciliation. Ce sont les deux pôles électriques, dont la mise en rapport doit produire le phénomène d'affinité économique, appelé ÉCHANGE.
Page 360 - Voilà, Père suprême, ce que tu as fait pour notre bonheur et pour ta gloire; voilà quels furent, dès le principe, ta volonté et ton gouvernement; voilà le pain, pétri de sang et de larmes, dont tu nous as nourris. Les fautes dont nous te demandons la remise, c'est toi qui nous les fais commettre ; les pièges dont nous te conjurons de nous délivrer, c'est toi qui les as tendus; et le satan qui nous assiège, ce satan, c'est toi.
Page 182 - Un immense relâche va succédera la tension ardente de l'industrie; la valeur réelle tombera rapidement au-dessous de la valeur nominale ; la monnaie métallique, malgré son effigie et son timbre, éprouvera le sort des assignats; le commerçant demandera plus pour livrer moins; et nous nous retrouverons un cercle plus bas dans l'enfer de misère dont la concurrence n'est encore que le troisième tour. Quand j'admettrais, avec quelques socialistes, que l'attrait du travail puisse un jour servir...