De l'extinction du pauperisme, et de l'avenir du travail dans les sociétés modernesGuillaumin, 1870 - 235 pages |
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Popular passages
Page 202 - L'on voit * certains animaux farouches , des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs , livides, et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible : ils ont comme une voix articulée ; et quand ils se lèvent sur leurs pieds , ils montrent une face humaine , et en effet ils sont des hommes.
Page 202 - ... montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières, où ils vivent de pain noir, d'eau et de racines; ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu'ils ont semé.
Page 109 - ... connaît, et M. Reybaud a amplement justifié sa confiance. concertent eux-mêmes leur action, forment -ce qu'on appelle une équipe, et s'y distribuent les rôles. Dans ces équipes, se réserve, à bas bruit et le plus simplement du monde, la proportion afférente à chaque ouvrier. Tous ces hommes se connaissent, ont pu se juger à l'œuvre; chacun d'eux est taxé à sa valeur, avec une précision de coup d'œil à laquelle aucun patron n'atteindrait. Point d'égalité chimérique ; les ouvriers...
Page 109 - ... certain nombre de ses ouvriers. A eux le soin de « faire les devis de manière à ce que le résultat de « l'opération leur assure un salaire raisonnable ; ce « point réglé, ils concertent eux-mêmes leur action, ce forment ce que l'on appelle une équipe et s'y dis
Page 7 - ... la non-valeur de leurs services ». Voici les moyens qu'il a trouvés pour la solution du problème : 1° que la misère n'ait pas dégradé le travailleur « et ne l'ait pas rendu incapable de se libérer par son travail ; 2° que la maladie et les charges sociales n'arrêtent pas son élan ; 3° que l'ouvrier puisse toujours offrir son travail et retirer de son utilité le salaire qui doit d'abord le faire vivre, lui et sa famille, et ensuite lui permettre de s'élever vers une condition meilleure...
Page 61 - Société lyonnaise pour l'enseignement professionnel, le 24 juin 1869. « science de nous prêter la force la plus redoutable ce pour accomplir à notre place les travaux les plus « pénibles, le travailleur a été relevé de sa condition « de manœuvre, mais condamné à étendre chaque « jour et à fortifier son esprit. C'est la rançon que la « science lui impose pour le rachat des souffrances « physiques qu'on lui a épargnées.
Page 7 - ... industriels, l'excès de population et l'accumulation des capitaux, devenue nécessaire à un travail perfectionné, ont réduit les classes ouvrières à l'inutilité, et, par conséquent, à la non-valeur de leurs services ». Voici les moyens qu'il a trouvés pour la solution du problème : 1° que la misère n'ait pas dégradé le travailleur « et ne l'ait pas rendu incapable de se libérer par son travail ; 2° que la maladie et les charges sociales n'arrêtent pas son élan ; 3°...
Page 6 - ... est l'état naturel de l'homme, état qu'il peut vaincre par l'accumulation de son travail » ; il se propose seulement d'éteindre le paupérisme, « mal social inhérent aux sociétés laborieuses, où les effets' économiques des progrès industriels, l'excès de population et l'accumulation des capitaux, devenue nécessaire à un travail perfectionné, ont réduit les classes ouvrières à l'inutilité, et, par conséquent, à la non-valeur de leurs services ». Voici les moyens qu'il a trouvés...
Page 6 - Il ne veut pas éteindre la pauvreté, qui « est l'état naturel de l'homme, état qu'il peut vaincre par l'accumulation de son travail » ; il se propose seulement d'éteindre le paupérisme, « mal social inhérent aux sociétés laborieuses, où les effets...
Page 82 - ont pour but ce immédiat de procurer à leurs sociétaires la vie à « bon marché et dans des conditions excellentes de « salubrité, au moyen de la suppression des intermé« diaires, des faux frais et des fraudes trop souvent