Histoire de la Révolution française, Volume 4Lecointe, 1828 - 10 pages |
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Common terms and phrases
10 août accusation Applaudi applaudissemens aristocrates armée arrêter assemblée autorités avaient Barrère bataillons Belgique Beurnonville Brissot Buzot c'était Cambon citoyens club comité de salut commissaires commission des douze commune complot conspirateurs convention nationale cordeliers côté croyaient d'Orléans danger Danton déclare décret déja demande départemens députés désordre devait dit-il Dumouriez enfin ennemis événemens exécutif fallait force Garat général Gensonné girondins Guadet guerre Hollande insurrection j'ai jacobins jour journée l'armée l'assemblée l'ennemi l'insurrection laisser Lanjuinais liberté Louvet maire mande Marat mée membres menace ment mesures Meuse mille hommes ministre Miranda montagnards montagne mouvemens moyens municipalité n'avait n'était naire Neerwinden Pache parole patrie patriotes Pétion petite Gette pétition pétitionnaires peuple Pitt porter pouvait président projet propose propositions Racour républicains république résistance reste réunir révolution Robespierre s'écrie s'était salle salut public sans-culottes sauver séance sections serait seul société sur-le-champ suspects tion toyens tribunal révolutionnaire tribunes troupes tumulte tyrans Vendée vention Vergniaud voulait
Popular passages
Page 120 - Je me suis retranché dans la citadelle de la raison ; j'en sortirai avec le canon de la vérité, et je pulvériserai les scélérats qui ont voulu m'accuser.
Page 249 - Oui, je vais conclure, et contre vous; contre vous qui, après la révolution du 10 août, avez voulu conduire à l'échafaud ceux qui l'ont faite; contre vous qui n'avez cessé de provoquer la destruction de Paris; contre vous qui avez voulu sauver le tyran; contre vous qui avez conspiré avec Dumouriez; contre vous qui avez poursuivi avec acharnement les mêmes patriotes dont Dumouriez demandait la tête...
Page 331 - ... qui peuvent en résulter? Nos adversaires veulent effrayer tout ce qui a quelque propriété; ils veulent persuader que notre système de liberté et d'égalité est subversif de tout ordre, de toute sûreté. » Le peuple doit se lever , non pour recueillir du sucre , mais pour terrasser les brigands.
Page 340 - C'est quand toutes les lois sont violées , c'est quand le despotisme est à son comble , c'est quand on foule aux pieds la bonne foi et la pudeur, que le peuple doit s'insurger. Ce moment est arrivé : nos ennemis oppriment ouvertement les patriotes ; ils veulent , au nom de la loi, replonger le peuple dans la misère et dans l'esclavage.
Page 313 - ... assidu à toutes les conférences, il s'immisçait dans toutes les affaires; il parlait , il ordonnait en maître ; je m'en plaignis hautement à la commune , et je terminai mon opinion par ces mots: Marat est ou le plus insensé ou le plus scélérat des hommes. Depuis je n'ai jamais parlé de lui. » La justice était lente à -prononcer sur le sort des détenus , et ils s'entassaient de plus en plus dans les prisons.
Page 307 - ... part on invoque mon témoignage ; chacun me presse de dire mon opinion; je vais dire avec franchise ce que je sais sur quelques hommes , ce que je pense sur les choses. » J'ai vu de près les scènes de la révolution ; j'ai vu les cabales , les intrigues , ces luttes orageuses entre la tyrannie et la liberté, entre le vice et la vertu.
Page 300 - Dans une seule conjuration , il y en a trois ou quatre. Quand le côté droit tout entier sera égorgé , le duc d'York arrivera pour s'asseoir sur le trône; et d'Orléans, qui le lui a promis , l'assassinera ; d'Orléans sera assassiné lui-même par Marat, Danton et Robespierre , qui lui ont fait la même promesse ; et les triumvirs se partageront la France couverte de cendres et de sang, jusqu'à ce que le plus habile de tous, et ce sera Danton, assassine les deux autres, et règne seul , d'abord...
Page 315 - Des citoyens assez paisibles obstruaient la rue qui conduit à cette prison; une très-faible garde était à la porte; j'entre Non , jamais ce spectacle ne s'effacera de mon cœur. Je vois deux officiers revêtus de leurs écharpes : je vois trois hommes tranquillement assis devant une table, les registres d'écrous ouverts et sous leurs yeux, faisant l'appel des prisonniers; d'autres hommes les interrogeant, d'autres hommes faisant...
Page 269 - L'assemblée en effet , dont ces épreuves répétées ne faisaient que prolonger l'humiliation, rentre dans la salle de ses séances , et chacun reprend sa place. Couthon monte alors à la tribune. « Vous voyez bien , dit-il avec une assu...
Page 309 - La commune trouva plus grand de rivaliser avec l'assemblée ; elle établit une lutte qui n'était propre qu'à jeter de la défaveur sur tout ce qui s'était passé , qu'à faire croire que l'assemblée était sous le joug irrésistible des circonstances; elle obéissait ou résistait aux décrets, suivant qu'ils favorisaient ou contrariaient ses vues; elle prenait dans ses représentations au corps législatif des formes impérieuses et irritantes ; elle affectait la puissance, et ne savait ni...